Dans le contexte de marché libre, les éléments de coûts étant connus, il appartient à chaque chargeur de négocier, avec ses prestataires de transport, les taux de fret en tenant compte des prestations accomplies.
La réglementation actuelle parait suffisamment adaptée, notamment au travers des contrats types.
L'AUTF s'oppose à toute réglementation supplémentaire, souvent prise dans l'urgence pour apaiser les tensions ponctuelles, par exemple celles dues aux variations du prix du carburant, et qui n'apportent rien au marché, ni à la productivité du mode et encore moins à terme à la bonne santé des entreprises de transport.
La limitation du cabotage est compréhensible pour la défense du pavillon national déjà bien menacé.
Cependant, en période de manque de cale de petit gabarit, elle est un frein à la réalisation de certains trafics qui ne trouvent pas de transporteurs français.
On ne fera pas par ce moyen l'économie d'un examen fin des conditions fiscales des différents pays fluviaux de la Communauté, conditions qui, dans l'état actuel des choses, paraissent agir en défaveur du pavillon français.
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